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#EDUCATEURS : ÉPISODE 4 – LÉA CAMPESI

Pour ce nouvel épisode de notre série sur la présentation de nos éducateurs, place aujourd’hui à Léa CAMPESI, responsable de la catégorie – 13 ans féminine à l’USAM

Pour commencer, peux-tu te présenter ? Quel a été ton parcours pour devenir éducatrice ? 

Bonjour, je m’appelle Léa Campesi, j’ai 25 ans. Je ne suis née dans l’Ain, près de Bourg-en-Bresse et j’ai commencé le handball assez tard, j’étais en 3ème donc j’avais 13/14 ans. 

Ce n’était pas du tout un sport qui m’était prédestiné mais j’ai eu la chance de tomber dans un club très formateur, le Handball Club Ambérieu-en-Bugey, où j’ai pu aller jusqu’au niveau national en -18 ans. D’ailleurs j’en profite pour faire un petit clin d’œil à ma coach là-bas qui m’a tout appris et qui m’a donné envie de travailler dans le sport. 

En 2014, avec ce court parcours de joueuse, je me suis dirigé vers une licence STAPS “Entraînement sportif” à Grenoble tout en ne sachant pas encore précisément ce que je voulais faire ensuite. Après ces 3 années de licence, je me suis orienté vers la préparation mentale, avec deux années de master à Montpellier. C’est pour cela que j’ai débarqué dans le Sud, mais j’ai rapidement compris qu’au final ce métier n’était pas vraiment fait pour moi, car il fallait créer sa propre société et à 21 ans, je n’étais pas forcément prête à cela. 

Néanmoins en parallèle de ces années de master j’ai effectué un service civique au club de handball du Grau du Roi et j’ai pu continuer à entraîner. J’avais déjà commencé à entraîner un peu pendant à l’occasion de stage pour ma licence STAPS mais on ne m’avait pas forcément appris les bases du métier, c’était de simples stages. Au Grau du Roi, j’ai eu très vite des responsabilités, et la gestion d’une équipe et ça m’a beaucoup plu. 

À la fin de mon master, j’étais en recherche d’emploi et la ligue Occitanie de handball m’a contacté à la suite de mon service civique car ils ouvraient un poste d’éducateur de handball (titre 4). J’ai obtenu cette certification en alternance au club sportif de Nîmes Cheminot handball. Ils n’ont pas pu m’embaucher ensuite, je suis donc parti à Jacou pour un an où j’ai pu développer tout ce que j’avais appris sur toutes les catégories d’âges. 

Depuis cette saison 2022-2023, me voici à l’USAM, où j’ai la responsabilité de la catégorie -13 féminines, ce qui est nouveau pour moi car avant je n’avais fait que des catégories de garçons ! 

Quelles sont les valeurs que tu souhaites transmettre à ton groupe ? 

C’est la première année où j’ai la responsabilité d’un groupe féminin et c’est pour moi une nouveauté même si le handball reste le même. Apprendre un sport à des filles c’est complètement différent qu’avec des garçons, je le vois depuis le début de l’année et je suis encore surprise. 

Les valeurs que j’aimerai transmettre aux filles par le handball c’est d’abord l’affirmation de soi car, en -13 ans, elles sont au début de leurs années au collège, elles vont être de futur adolescentes, de futur femmes et il faut qu’elles se trouvent une place et qu’elles se construisent en tant que femme dans la société, dans leur vie professionnelles et bien sur dans leur vie sportive. Si j’arrive à être un maillon dans cette construction et que je leur apporte quelque chose, je serai très satisfaite. 

La seconde valeur, et c’est ma coach qui m’a aussi inculqué cela, c’est de ne jamais abandonner, d’arriver à trouver la motivation et l’envie de sortir de sa zone de confort et au final d’aller toujours plus loin que ce qu’elles peuvent faire pour dépasser au maximum ses capacités. 

Quel bilan peux-tu faire sur ton groupe à mi-saison ? 

Les objectifs en début de saison sur cette catégorie étaient que les deux équipes montent d’une division, ce qui est cohérent avec le projet du club sur la filière féminine. Ce sont des gros objectifs surtout quand on ne connaît pas son groupe à ce moment-là. Au final j’ai vite compris que ça allait être assez difficile mais ce n’était pas grave car la priorité reste la formation des joueuses. 

Le groupe est constitué de beaucoup de débutantes, donc il a fallu construire deux collectifs à part entière tout en restant soudés entre les deux équipes. En ce moment, depuis la coupure de Noël, nous commençons à atteindre cet état d’esprit donc je suis assez satisfaite. Ça a été dur pour pas mal de joueuses que ce soit psychologiquement ou physiquement mais aujourd’hui nous pouvons dire que le travail paye. 

En tant qu’éducatrice, quelle serait ta principale qualité ? Ton défaut ? 

Je suis quelqu’un qui inconsciemment va toujours plus retenir le négatif que le positif. Du coup, par rapport au groupe, sur une séance, je vais être plus accaparée par les choses qui m’ont moins plu. Quand j’en fais un bilan, je vais me dire que c’est une séance ratée alors qu’il y a eu pleins de choses positives qui ne vont pas me sauter aux yeux naturellement. Du coup, je ne vais pas assez valoriser mon groupe et ça peut être un peu néfaste y compris pour moi qui vais aussi me remettre également en question. 

Ma qualité, ce serait que je suis honnête et assez entière, et je ne peux que transmettre du vrai dans ce que je suis et dans ce que je conseille d’être. 

Quel est ton éducateur préféré à l’USAM et pourquoi ? 

Je suis sûre que cela peut le mettre dans l’embarras … mais je vais dire Gregoire Detrez. Je suis une fan n°1 de Grégoire Detrez, champion d’Europe, joueur de Chambéry, le premier club dont j’ai été fan ! 

Sans dénigrer les autres – car travailler dans cette équipe là c’est top, je suis contente de venir au boulot – avec Greg je sens beaucoup d’honnêteté et de franchise de sa part et j’adore échanger avec lui sur des sujets handball ou autre. Je trouve cela hyper enrichissant et je prends exemple. Il a en plus de ça une rigueur de travail qui me plait car j’ai personnellement tendance à être un peu éparpillée, et lui qui prépare toujours tout, c’est assez exemplaire. 

Quel est ton meilleur souvenir à l’USAM ? 

Moi je ne suis au club que depuis quelques mois mais j’aime bien l’idée de faire des thèmes à chaque rencontres des pros. Apporter autre chose au public pour qu’il revienne c’est très sympa, et je trouve que cette année la soirée que le club a organisé sur le thème de Noël était vraiment top. J’ai ressenti ce soir là que le club fait vraiment des choses pour son public et j’espère bien sûr qu’on pourra continuer de proposer de nouveaux thèmes tout aussi sympa sur la suite de la saison ! 

Merci beaucoup à Léa pour ses réponses. Et merci également à Noémie Artaud, en service civique à l’USAM, qui l’accompagne dans cette catégorie.

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