#FOCUS N3 : INTERVIEW D’ANTOINE SOULIER
Ce samedi les filles de Nîm’Arguerittes se déplacent à Perpignan afin de disputer le premier match de la Phase 2 du championnat de N3 !
Nous avons rencontré Antoine Soulier, entraineur de l’équipe, afin de faire un point sur les récentes performances de l’équipe et des prochaines échéances :
- Salut Antoine, peux-tu nous parler de toi, de ton parcours avant de devenir un des entraineurs de Nîm’Arguerittes ?
Alors mon parcours a commencé au Mende Gevaudan Club en temps que joueur avec notamment David Degouy comme entraîneur qui a été primordial dans mon envie de poursuivre dans ce sport et plus tard d’entraîner. Les études m’ont ensuite amené à Montpellier et sur la fin de l’étude j’ai pu prendre ma première licence à l’USAM en tant que joueur avec Jérôme Chauvet qui m’a transmis l’amour de ce club. Durant cette période j’ai notamment aidé mon bînome de toujours Mickael Meslet sur les débuts de la filière féminine à l’USAM.
Je suis ensuite parti effectuer mon métier de professeur d’EPS sur Montreuil. J’ai notamment pu évoluer à Noisy le Grand comme analyste vidéo sur la D2 avec Safwann Khoudar et entraîneur de la Nationale 3.
Et je suis revenu sur Nîmes il y a deux ans et j’ai tout de suite repris un poste d’entraîneur à l’USAM sur la catégorie -15 garçons. Et cette année, j’ai eu l’honneur de rejoindre mes acolytes marguerittois, John et Titi, sur l’équipe séniore de l’entente Nim’arguerittes.
- Ce week-end vous commencerez la Phase 2 du championnat en allant jouer à Perpignan, comment abordez-vous ce déplacement ?
Nous avons déjà joué l’équipe de Perpignan en Coupe de France et de nombreuses fois l’année dernière en Pré-nationale. Donc les deux équipes se connaissent très bien même si notre effectif a beaucoup évolué depuis l’année dernière.
Nous attaquons la seconde phase et nous devons reprendre sur de bonnes bases afin de nous lancer au mieux vers notre objectif de montée. Il va falloir faire preuve de sérieux et aborder la rencontre de la meilleure des façons pour ne pas se compliquer la tâche à l’extérieur.
- Tu coach un groupe avec un nouvel effectif, comment as-tu fais pour gérer cette problématique ?
L’effectif a beaucoup évolué depuis l’année dernière mais ce sont dans la totalité des joueuses qui ont été formé dans le bassin nîmois. Donc sur le terrain, ces joueuses parlent le même handball. Après nous sommes en Nationale 3 et toutes les filles n’ont donc pas les mêmes objectifs personnels. Mais les objectifs collectifs ont permis de rassembler ce groupe et d’avancer dans la même direction, notamment l’objectif Coupe de France. Ce week-end à Lourdes a permis de confirmer la construction d’un groupe soudé et bien décidé à remplir ces objectifs collectifs.
- Et pour finir, quelles sont tes ambitions personnelles pour cette deuxième partie de saison ?
Mes ambitions personnelles rejoignent les objectifs de l’équipe. La meilleure publicité pour un entraîneur est la réussite de son groupe. Nous nous sommes fixés des objectifs clairs au début de l’année et nous devons les remplir avec des supers expériences à vivre avec un groupe génial.
