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#NATIONALE1 : J7 INTERVIEW DE LOU DERISBOURG !

Cette semaine, notre Green Team Junior se déplace à Antibes pour la septième journée de Nationale 1. Actuellement 8ème alors que les adversaires du soir pointent à la neuvième place, nos Green Men junior auront à coeur de ramener une victoire de ce déplacement pour oublier le revers de la saison passée.

Ce week-end, mouvement important au sein de l’équipe avec le retour de Lou Derisbourg. Considéré comme un ancien dans ce collectif, notre jeune joueur revient d’une rupture des ligaments croisés et aura à coeur sans aucun doutes de venir amener du positif.

L’occasion pour nous d’aller faire le point avec lui sur ces dix mois à l’écart du terrain, entre introspection, objectif personnel et collectif retrouvez l’interview du demi centre de l’équipe.

Lou, tu fais ton retour ce week-end après presque un an à l’écart du terrain comment tu te sens ?

Ça n’a vraiment pas été facile dans un premier temps. C’est ma première vraie grosse blessure. J’avais du mal à réaliser et du mal à m’imaginer être écarté autant de temps de mes coéquipiers.
Après ces longs mois d’attente, de travail avec tout le staff médical et physique que je remercie énormément, je me sens prêt.
Je me sens bien oui, et je compte venir apporter à mon groupe du positif.
Je suis clair sur ce sur quoi je dois travailler. J’ai beaucoup appris de mon absence des terrains. Cela m’a permis d’avoir un œil un peu plus global, de réussir à percevoir des choses que je n’arrivais pas à visualiser à cause de mon jeu parfois trop intuitif.
J’ai eu l’occasion de m’ouvrir à d’autres activités ,de me ressourcer pour revenir encore meilleur. J’ai pris le temps de passer mon bafa, ce qui m’a donné le sens de l’accompagnement éducatif des plus jeunes . J’ai énormément profité de moments en famille également, chose que je n’avais pas eu le temps de faire depuis quelques années maintenant.
Samedi, premier match après tout ce temps à être dans les tribunes et voir les copains jouer. Je suis impatient !

Après une blessure comme la tienne, est-ce qu’on ressent un peu d’appréhension à la veille de rejouer un match ?

L’appréhension est présente au quotidien. Mais de deux façons différentes. Après avoir côtoyé beaucoup de personnes dans le même cas que moi, la peur de récidive résonne dans ma tête. J’ai eu la chance de faire une partie de ma rééducation au CERS de Cap breton. J’ai fais la connaissance de plusieurs sportifs de haut niveau qui ont été dans ce cas là de récidive, mais je reste confiant. Le staff médical est très attentif à mon égard. Je mets tous les ingrédients de mon côté pour retrouver un genou solide et redevenir performant. Je suis à l’écoute de mes ressentis.
D’un autre côté l’appréhension doit me permettre de ne pas dépasser une certaine limite. Elle doit me permettre de me canaliser, de rester dans un jeu efficace, pour les autres et d’être surtout dans les bons choix.

Tu as retrouvé un nouveau collectif, tu as pu les voir évoluer depuis les tribunes : que dirais-tu si tu devais parler de leurs forces ?

La force du groupe est que la moyenne d’âge est tout juste majeure et il y a une grosse motivation collective que j’ai pu percevoir lors de la prépa et des quelques premiers matchs qu’on a fait. Cette jeunesse et manque d’expérience nous a porté sûrement un peu préjudice aussi mais on avance ensemble match après match. On a déjà Tardets et Toulouse comme 2 victoires de référence où une vraie équipe s’est dessinée. On a un groupe qui vit bien, il manque juste quelques détails. Je suis heureux de pouvoir apporter ma pierre à l’édifice, avec ma fraîcheur de 10 mois sans handball.

Vous vous déplacez à Antibes , comment vous aborder cette rencontre ?

On est dans une bonne dynamique. La victoire contre toulouse il y a 2 semaines nous a permis de nous resserrer. Il va falloir l’être d’autant plus contre Antibes. C’est une équipe qui joue et qui fait vivre ses ballons. L’an dernier on a pas su être à la hauteur donc il va falloir aborder ce match avec beaucoup de sérieux et de concentration.

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