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#EDUCATEURS : ÉPISODE 7 – GABRIEL BOURGUIGNON

Pour ce nouvel épisode de notre série sur la présentation de nos éducateurs, place aujourd’hui à Gabriel Bourguignon, responsable de la catégorie -18 ans à l’USAM Nîmes Gard

Pour commencer, peux-tu te présenter ? Quel a été ton parcours pour devenir éducateur ? 

Gabriel Bourguignon, 7 mars 1973, un “vrai” nîmois né à la Clinique des Bleuets sur la route d’Arles, mais elle n’existe plus aujourd’hui. J’ai du sang vert à la place du rouge depuis le début. 

Je suis entraîneur/éducateur à l’USAM, mais avant cela, j’ai été joueur professionnel pendant 17 ans, en tant que gardien de but. J’ai signé mon premier contrat professionnel à l’USAM en 1995 puis je suis allé en équipe de France militaire et j’ai poursuivi ma formation dans pas mal d’autres clubs, Pontault, Dunkerque, Paris et je suis revenu à Nîmes, finir ma carrière, en 2005-2006 avec Bruno Martini dans les buts. La boucle était bouclée. 

Je suis resté à Nîmes et sur mes dernières années de carrière, j’entrainais en parallèle l’équipe de France jeunes donc je connaissais un peu cette fonction. Jérôme Chauvet qui à cette époque entraînait Bouillargues, m’a demandé de le suivre, pour entraîner les gardiens de but. J’ai passé les diplômes nécessaires, d’entraîneur interrégional, qui équivaut aujourd’hui à un titre 5 et j’ai un brevet d’état 1er degré handball qui permet d’être éducateur sportif territorial. 

Sur la saison 2011-2012, je reviens au club avec Jérôme Chauvet et depuis j’ai toujours été là auprès des gardiens professionnels et dans la formation des jeunes gardiens. D’ailleurs depuis 4 ans je suis responsable de la formation des gardiens de but sur le pôle espoir, le centre de formation et l’équipe première. 

En parallèle de ces activités, j’ai été sollicité par Paul Landuré et Pierre Mangin pour faire des entraînements spécifiques gardien de but pour les équipes de France jeunes. J’ai également collaboré avec la Norvège toujours auprès des jeunes gardiens de but. Pour finir sur cette partie internationale, lors des championnats du monde masculin en Egypte en 2021, j’ai été sollicité par la fédération congolaise pour être membre du staff de l’équipe nationale de la préparation jusqu’à la compétition. 

Sur ma partie éducateur, il y a quatre ans, on m’a proposé la responsabilité du groupe -18 ans région. Après on m’a proposé l’équipe réserve, la saison dernière donc en 2021-2022 et cette année j’ai la responsabilité du groupe des  -18 ans nationaux. 

Quelles sont les valeurs que tu souhaites transmettre à ton groupe ? 

Avant tout il faut dire que l’équipe est composée de jeunes nés en 2005, 2006 et 2007 et pratiquement tous sont en Pôle Espoir ce qui me permet de les voir la semaine. Mais la séance importante c’est surtout celle du vendredi, qui nous sert à préparer le match du week-end. Durant ces séances je souhaite qu’ils restent concentrés sur des valeurs de partage, de don de soi pour l’ensemble de l’effectif. Après bien sûr, je compte aussi sur eux pour mettre leurs qualités individuelles au service du collectif. 

Quel bilan peux-tu faire sur ton groupe à mi-saison ? 

L’objectif de la saison que je voulais et que le club a fixé est que l’équipe soit toujours en championnat de France l’année prochaine, ce qui a été fait avec une 1ère place amplement méritée sur la première phase. Nous avons fait des matchs avec de bons contenus avec des joueurs qui se sont exprimés qui ont confirmé toutes les attentes que j’avais sur eux malgré un début difficile car ce groupe est jeune et il a fallu recomposer un collectif. 

Ça a bien fonctionné car nous sommes qualifiés pour la seconde phase. Maintenant, nous sommes ambitieux, donc désormais nous allons chercher à sortir de cette deuxième phase pour aller chercher les phases finales. 

En tant qu’éducateur, quelle serait ta principale qualité ? Ton défaut ? 

Ma principale qualité c’est d’être à l’écoute et d’échanger avec les joueurs et de savoir où je veux aller. Ensuite j’essaye au maximum de laisser de l’autonomie aux jeunes mais tout en les encadrant pour que ça fonctionne et qu’ils aient de la réussite. 

Mon défaut c’est d’être trop joueur … J’ai toujours été joueur, dans la compétition. Ça me coûte parfois des victoires et des défaites mais j’ai cet esprit là. 

Quel est ton éducateur préféré à l’USAM et pourquoi ? 

J’en ai plusieurs. Le premier qui me vient en tête c’est Clément Villain car je trouve qu’il a un rôle de socle dans cet organigramme, qui permet aux jeunes d’être sur les bons rails. Il dégage une sérénité sous une forme de donnant-donnant avec les jeunes et c’est aussi cela qui est extraordinaire. C’est très plaisant de le voir au milieu des enfants et je trouve qu’il fait un super boulot sur le respect qu’ils doivent avoir envers tout le monde, ce qui sert ensuite dans toutes les catégories. 

Après il m’en vient un autre en tête, c’est Ljubomir Vranjes. Il a une autre vision du handball qui me plait énormément, qui a un côté sympa avec des rires mais avec un autorité qui se fait naturellement quand il le faut. Il amène de la joie, de la vie tout en étant toujours dans la demande d’être à 100% et ça j’apprécie énormément. 

Quel est ton meilleur souvenir à l’USAM ? 

Ici aussi, j’en ai deux. Tout d’abord en tant que joueur, la première fois où nous avons été champion de France Cadets Falcony avec Yann Balmossière notamment mais aussi Jérôme Lacombe. C’était à Lorient contre Créteil. Ça on peut dire que c’est mon plus beau souvenir. 

En tant qu’entraineur, c’est bien sûr la victoire contre Montpellier ici, qui nous permet d’aller en finale de la coupe de France à Bercy contre le PSG.

Merci beaucoup à Gaby pour ses réponses et merci également à Dylan Jurado qui l’accompagne sur cette catégorie.

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